lundi 31 mai 2010

Au moins 19 morts dans l’abordage de la flottille en route vers Gaza.

J'en suis écœuré...

En 2003 nous sommes partis à 8 du Béarn pour une mission civile d'observation en Palestine, en Cisjordanie, lors de la construction du Mur de la honte. Si l'initiative de la flotille c'était mise en place à cette époque nous aurions peut être embarqué sur ces bateaux. Va savoir.

Et mourir pour protester contre la barbarie israélienne ?

Comme Rachel Corrie écrasé par un bulldozer pour empêcher la destruction d'une maison ? Comme ces gamins palestiniens qui tombent sous les balles et les bombes ?

Je suis écœuré de ces meurtres qui se rajoutent à la longue liste mais encore plus déterminé à croire qu'il faut qu'ils plient ces dirigeants politiques israéliens et d'ailleurs, tous ces cyniques qui nous mènent dans un mur de haine.

L'avenir mérite autre chose, nos gamins méritent autre chose que ça. Et plus que le fait de le mériter, ils ont le droit à vivre dans un monde paisible.

Prenez le temps de lire le texte de Thomas ci-dessous, prenez le temps de vous informer au-delà de TF1, on leur doit au moins ça.



Informations ici (entre autre):

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8902


Paris, Montpellier, Lyon, Marseille, Pau....premiers rassemblements

premières images : http://www.google.com/search?q=israel&hl=en&prmd=nibml&source=univ&tbs=nws:1

Pour exprimer ce que vous pensez à l'ambassade d'Israel à Paris par mail. L'adresse : information@paris.mfa.gov.il


Texte depuis la flotille avant les meurtres :

Voici le texte que Thomas Sommer-Houdeville, coordinateur des missions civiles, avait écrit le 30 mai depuis le cargo grec faisant partie de la flotille de la liberté. Thomas a participé depuis 3 mois en Grèce à la préparation de la flotille et était venu en France pour élargir la participation, il est intervenu entre autre dans une réunion du collectif national pour présenter l'initiative.

L'occasion ici de rendre un fervent hommage à la petite délégation française composée de 7 personnes (cbsp, cvpr et ccippp).


Le dernier set

29 mai 2010 - de Thomas Sommer-Houdeville*, depuis l'un des bateaux de la flottille de Gaza

Un jour ou l'autre peut-être, quelqu'un écrira l'histoire complète de cette aventure. Il y aura beaucoup de rires, de véritables cris et quelques larmes. Mais ce que je peux dire maintenant, c'est que nous n'avions jamais imaginé que nous ferions flipper Israël comme ça. Enfin, peut-être dans certains de nos plus beaux rêves.... Tout d'abord, ils ont créé une équipe spéciale d'urgence réunissant le ministère israélien des Affaires étrangères, le commando de marine israélien et les autorités pénitentiaires pour contrer la menace existentielle que nous et nos quelques bateaux remplis d'aide humanitaire représentent. Puis, Ehud Barak lui-même a pris le temps, malgré son agenda chargé, de nous mettre en garde à travers les médias israéliens. Ils nous annoncent maintenant qu'ils nous enverront dans la pire des prisons israéliens, dans le désert près de Beersheva.

Ce sont des annonces pour nous faire peur. Et d'une certaine façon nous avons peur. Nous avons peur de leurs navires de guerre, peur de leurs Apaches et de leur commando tout noir. Qui n'en aurait pas peur ? Nous avons peur qu'ils saisissent notre cargaison et toute l'aide médicale, les matériaux de construction, les maisons préfabriquées, les kits scolaires, et qu'ils les détruisent. Toute cette solidarité patiemment rassemblée dans de si nombreux pays pendant plus d'un an. Tous ces efforts et cette vague d'amour et d'espoir envoyés par des gens normaux, d'humbles citoyens de Grèce, Suède, Turquie, Irlande, France, Italie, Algérie, Malaisie. Tout ceci pris comme un trophée par un État agissant comme un vulgaire pirate des îles. Qui ne sentirait pas un certain sentiment de responsabilité et de peur de ne pas être capable d'accomplir notre mission et livrer nos marchandises à la population emprisonnée de Gaza ?

Mais nous savons que la peur est aussi de l'autre côté. Parce que depuis le début de notre coalition, l'Etat d'Israël fait tout ce qu'il peut pour éviter la confrontation avec nous. Depuis le début ils ont essayé de nous empêcher de partir, de regrouper nos forces et de prendre le large tous ensemble vers Gaza. Ils ont essayé de nous briser. Leur scénario idéal était de nous diviser, les Irlandais d'un côté, les Grecs et Suédois d'un autre, les Américains d'un autre encore et les Turcs tout seuls. Bien sûr, ils savaient qu'ils ne pourraient pas mettre la pression sur la Turquie, ni agir directement là-bas. Alors ils ont concentré leurs attaques sur les parties irlandaises et grecques de notre coalition.

Le premier set a commencé il y a deux semaines quand ils ont saboté le cargo irlandais, l'obligeant à retarder son départ pour près d'une semaine. Mais, les Irlandais ont réparé aussi vite qu'ils le pouvaient et maintenant ils sont à un ou deux jours derrière nous. Puis ils ont mis une pression énorme sur le gouvernement grec, affaibli par la crise économique, pour l'obliger à ne pas laisser partir le cargo grec et le bateau de passagers greco-suédois. A cause de ces pressions, nous avons dû retarder notre voyage deux fois et demander aux Turcs, à leurs 500 passagers et aux amis américains qui étaient prêts à partir de nous attendre. C'est ce qu'ils ont fait heureusement ! Jusqu'à la dernière minute avant leur départ de Grèce, nous ne savions pas si les deux bateaux auraient l'autorisation du gouvernement grec, mais finalement le gouvernement grec a décidé de prendre ses responsabilités en agissant comme un Etat souverain et a laissé le cargo et le bateau de passagers quitter le port du Pirée à Athènes.


Le deuxième set a eu lieu hier, dans la partie grecque de Chypre, là où nous avions négocié avec le gouvernement d'embarquer une délégation VIP deparlementaires européens et nationaux de Suède, d'Angleterre, de Grèce et de Chypre. Alors que les deux bateaux de Grèce, le bateau américain venant de Crète et les 4 bateaux turcs étaient déjà au point de rendez-vous attendant que la délégation VIP arrive et embarque à notre bord, nous avons reçu la nouvelle que notre délégation était encerclée par la police chypriote dans le port de Larnaka et interdite de bouger où que ce soit. Chypre, un pays européen, était en train d'interdire a des parlementaires européens de se déplacer librement sur son sol, en rupture complète de toute législation et réglementations européennes ! Alors que nous commencions à négocier avec le gouvernement chypriote, nous avons clairement compris que ce changement soudain d'attitude envers nous était dicté directement par Israël. De sept heures du matin jusqu'au soir, le gouvernement de Chypre nous mentait, disant que c'était un malentendu que les VIP aient été autorisés à embarquer pour n'importe quelle direction qu'ils souhaitaient, que c'était juste une question bureaucratique à résoudre. Mais rien ne s'est passé et nos parlementaires ont été pris au piège. Le gouvernement chypriote agissait comme un auxiliaire d'Israël et nous a fait perdre un temps crucial. Ce matin, la délégation VIP a décidé que le seul choix qui restait était d'aller au port de Formogossa dans le Nord de Chypre sous contrôle turc, et de là prendre un bateau rapide pour nous rejoindre au point de rendez-vous. Bien sûr, parce que notre coalition est formée de Turcs et de Grecs et de Chypriotes, la Chypre du Nord qui est sous occupation turque, est une question politique très importante. Et envoyer notre délégation prendre un bateau dans le port de Formogossa, encore sous embargo des Nations Unies, est une question politique encore plus importante. Cela aurait pu briser le dos de nos amis grecs et chypriotes de la coalition. Ce fut presque le cas. Mais c'est le contraire qui s'est révélé. Notre coalition tient toujours. C'est le parti chypriote au pouvoir qui est sur le point de se briser, et les 7 parlementaires grecs et chypriotes qui faisaient partie de la délégation et ne pouvaient pas aller au nord de Chypre sont furieux contre le gouvernement chypriote. Un immense débat a toujours lieu en ce moment en Grèce et à Chypre sur ce qui s'est passé et sur notre flottille pour Gaza. Dans une heure ou deux, 80% de notre délégation VIP embarquera sur nos bateaux et nous partirons pour Gaza comme prévu. Donc nous pouvons dire qu'Israël a perdu les deux sets qu'il a joués.


Dans quelques heures, le dernier set, crucial, commencera quand nous entrerons dans les eaux de Gaza. Bien sûr, matériellement, il serait très facile pour Israël de nous stopper et nous arrêter, mais le coût politique qu'ils auront à payer sera énorme. Vraiment énorme, à tel point que toutes les ruses et les pièges qu'ils ont tenté de mettre sur notre route ont réussi à faire une seule chose : sensibiliser de plus en plus de gens partout dans le monde sur notre flottille et sur la situation de Gaza. Et de tout ça, nous apprenons quelque chose : la peur n'est pas de notre côté, mais du côté d'Israël. Ils ont peur de nous parce que nous représentons la colère des gens tout autour du monde. Les gens qui sont mécontents de ce que l'Etat criminel d'Israël fait aux Palestiniens et à chaque amoureux de la paix qui ose prendre le parti des opprimés. Ils ont peur de nous parce qu'ils savent que, dans un proche avenir il y aura encore plus de bateaux à venir à Gaza comme il y a de plus en plus de personnes à décider de boycotter Israël chaque jour.

Thomas Sommer-Houdeville, depuis l'un des bateaux de la flottille de Gaza

* coordinateur de la campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (ccippp)

http://www.protection-palestine.org

samedi 29 mai 2010

Serada Contes Alandar : Koldo Amestoy

Camin'Art - 05 et 06 juin 2010

Je serais présent sur le Camin'art pour un temps de contes le long de ce chemin plein de surprises et de rencontres.

Moncaut !

Diluns lo 24 de mai de 2010, 250 personas entà defener lo Moncaut a Pedehorat.

jeudi 22 avril 2010

Animations enfants à Bielle le 27 avril

La Ludothèque des deux Gaves vous donne rendez-vous mardi 27 avril 2010 de 14h à 17h30 à la salle des associations à Bielle.

L’après-midi de jeux qui vous est proposé est ouvert à toutes et à tous, quelque soit son âge, une belle occasion de venir partager un moment joyeux débordant de convivialité avec vos enfants, vos voisins…
Vous serez les bienvenus pour venir découvrir ou redécouvrir les grands jeux en bois de la ludothèque : billard Nicolas, suspens, jeu de la grenouille, kéo, puissance 4, weykick… Nous profiterons également du jardin attenant à la salle des associations pour porter un large éventail de jeux d’extérieur : ballons sauteurs, tonneau, pierres d’équilibre… Il y en aura aussi pour les plus jeunes avec des jeux de construction et des jeux symboliques.
L’entrée est libre, et les enfants de plus de 10 ans pourront rester avec les ludothécaires sous la responsabilité de leurs parents le temps de l’animation.
Et pour informer nos adhérents, les mercredis 28 avril et 12 mai prochains, la ludothèque à Laruns, rue du Général de Gaulle, sera fermée.

N’hésitez plus à venir rejoindre l’équipe de la ludothèque ! L’entrée est gratuite.

Pour plus de renseignements,
contactez nous au 05 59 71 10 54 ou au 06 84 53 51 80

lundi 19 avril 2010

Emigration béarnaise en Argentine

Dans les mémoires de leurs descendants, que reste-t-il de l’histoire des émigrés ?

C’est la question qu’Agnès Lanusse se pose depuis une vingtaine d’années à travers une de nos histoires d’émigration : celle des béarnais partis au XIXème siècle vers l’Argentine.

Avec Dominique Gautier, ils ont réalisé ce film qui témoigne, à partir de plusieurs portraits, des nombreuses traces de douleurs et de rêves transmises à travers les générations. Ils furent 120 000 à quitter les Basses Pyrénées pour « faire l’Amérique ».

Ecouter et comprendre leur cheminement est aujourd’hui essentiel : les raisons de leur départ, les conditions de voyage, l’accueil, leur intégration et leur rôle dans le développement du pays.

lundi 12 avril 2010

Pétition contres les expulsions à Gennevilliers


50 ménages, dont 11 familles avec enfants ont été expulsés le 8 avril par d’importantes forces de police, d’un immeuble appartenant à GDF-Suez, situé 133 Avenue Marcel Paul à Gennevilliers.

Faute de logement, ils occupaient les lieux sans titre depuis 2004. Ils ont un travail. Ils ont fait, pour ceux qui l’ont pu, des demandes de logements social, et géraient les lieux paisiblement. Les habitants demandent à être relogés, et souhaitent vivre régulièrement dans un logement décent, signer un bail et payer un loyer.

Le 11 avril, les CRS sont intervenus, ont arraché brutalement et confisqué les tentes et le matériel de couchage mis à la disposition des familles par le DAL. Ensuite, les CRS ont mis à part les sans papiers, les ont aligné et ont interpellé 8 hommes choisit au hasard. Cette forme de représailles inadmissible nous rappelle des pratiques que l’on croyait bannies.

Au début d’une période des expulsions qui va s’annoncer désastreuse, nous appelons à la solidarité avec les expulsés de Gennevilliers, et exigeons que GDF, qui a engrangé 4,5 milliards de bénéfices en 2009, organise avec le département des Hauts de Seine le relogement de tout les expulsés du 133 Avenue Marcel Paul.


jeudi 1 avril 2010

Merci à Vent d'òc !

Je participe le 05 juin 2010 au Camin'art en Vallée de Barétous.
Pour découvrir peu à peu le programme de cette très bonne initiative, visitez régulièrement leur blog : http://collectif-fmr.blogspot.com/

Avant ce Camin'art, voilà l'interview faite avec le magazine Vent d'òc.





Dans Vent d'OC n°23, vous avez pu découvrir l'interview d'un conteur ossalois...
Nous vous livrons ici, l'interview dans son intégralité. Alors bonne lecture à tous !

David, qui es-tu, d'où viens tu ?
Je suis un barbu de bientôt 36 ans, papa de deux petits garçons, amoureux de leur maman depuis bien longtemps, né à Pau de la rencontre de deux chouettes personnes, mes parents, qui ont eu la bonne idée de continuer leur oeuvre avec ma frangine. Je sors d'un savant mélange d'un quart basque, trois quart béarnais avec une pincée de Paris, ce qui fais de moi un Xarnege (heureux). J'habite avec ma petite tribu à Lys, à l'entrée de la Vallée d'Ossau depuis bientôt trois ans après avoir grandit un pied à Pau et un pied à Arancou, métropole incontournable d'une centaine d'habitant-es. Je suis aujourd'hui Accompagnateur en Montagne, Conteur et Paysan avec un hectare de kiwis.

Depuis combien de temps es tu accompagnateur en montagne ? Depuis toujours avec les ânes ?J'ai eu mon diplôme en 2004 et dès le départ j'ai eu la chance de rencontrer Patrick et Christine de Petits Pas qui m'ont appris à connaitre les ânes et à travailler avec eux. Puis j'ai affiné et renforcé tout ça avec diverses expériences et rencontres autour des ânes comme avec l'éleveur Pierre-Yves Pose d'Etsaut, avec Lo Camin de la Mongeta depuis 5 ans ou une expérience de deux saisons de muletage en montagne avec l'excellente famille Puchin. L'âne est devenu un collègue de travail, pas en permanence mais régulièrement.

Comment fonctionnes-tu dans les randos que tu organises ?
Il y a deux aspects. Un côté pratique qui est de trouver les groupes. Là je travaille avec ou pour des collègues, avec des structures d'accueil ou d'organisation de sorties, des centres de vacances, ma propre clientèle qui se fait peu à peu... Ces randos peuvent aller d'une demi-journée avec un famille avec une ou plusieurs journée avec une école, une itinérance avec des ados, de la raquette à neige... Les entrées sont multiples ce qui fait une grande richesse du travail mais
qui rend parfois complexe la gestion. L'autre aspect, c'est le contenu. C'est ce qu'on fait lors de ces randos. L'idée pour moi est d'abord que les participants (enfants ou adultes) prennent plaisir. Que la sortie à la montagne soit un bon moment. Après, je tache d'ouvrir des portes sur les diverses aspects de cette montagne, de donner envie de savoir, de comprendre ou au moins de se poser des questions. C'est amener à lever la tête pour regarder un paysage, puis la baisser un peu pour observer un isard pour finir tête coller au sol pour un face à face avec une fourmi ou une fleur. Et quand on se releve pourquoi pas allez blaguer avec un berger ?La montagne est un terrain de découvertes et de plaisir immense. Une partie de mon travail consiste à aider à en prendre conscience.

Où cela se passe-t-il ? Quel secteur couvres-tu ?
Je travaille essentiellement en Béarn, surtout en Ossau et Aspe. Il m'arrive évidemment d'aller ailleurs.Mais je me sens plus à ma place ici. Autant faire découvrir ce que l'on connait le mieux.

Les contes : est ce qu'ils sont issus de ton imagination ou
racontes-tu des histoires déjà existantes ?
Ils sont à un carrefour. Celui entre des histoires existantes, mon imagination, mon quotidien, ce qui m'entoure. De là, mes contes se forment, se dessinent, évoluent. Je me sert d'une base forte de contes pyrénéens ou gascon, mais je me permet de les modifier suivant ma personnalité. De toute façon, je suis une catastrophe en poésie. Alors je laisse le texte évoluer, sans pour autant complétement sortir sa substance à l'histoire, mais en la laissant murir peu à peu.

Histoires d'amour, flash de la vie de nos jours, cynisme, rêve...
Sur quel registre es-tu?
Il n'y a pas un registre précis. Quand je conte, j'y vais entier. Alors les jours où je suis plutôt joyeux, ce sera plus drôle, les jours où je suis remonté sur une sujet ou un autre peut être y aura-t-il plus de cynisme ou de liens avec la vie quotidienne.Le coeur d'un conte est souvent très court, résumable en quelques phrases. Ensuite c'est là où intervient la personnalité du conteur, dans l'habillage de ces quelques phrases. Et là, à mon avis, sa personnalité ressort, beaucoup ou peu celà dépend. Nos vies en 2010 se déroulent dans un contexte agité à tous les niveaux, nous n'avons pas les bases de société stable d'il y a 50 ou 100 ans (sans idéalisation aucune). Que je le veuille ou non, je suis fruit de ce contexte et celà ressortira dans les contes.
Après il y a une constante, c'est de méler de l'occitan à mes contes. Parfois peu, parfois beaucoup, mais je lui laisse une place à chaque fois. Pour ceux qui connaissent la langue, c'est une valorisation, un espace supplémentaire où ils l'entendent, pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est une occasion de la découvrir dans un contexte positif.

Tu es plutôt béarnais ou occitan? Où as tu appris à parler cette
langue ?
Plutôt Béarnais d'Occitanie voir Occitan du Béarn !! L'occitan est une langue dialectialisée, comme toutes les langues, donc mon béarnais quotidien que je parle avec mes enfants, ma compagne ou mes voisins fait partie de l'ensemble Occitan. Un jour j'ai entendu une trés joli phrase au marché de Pau : "Mais c'est quoi cet occitan" demande une mamie à une autre. "Oh, c'est le patois des jeunes". Cette dame a tout compris. C'est la même chose avec un horizon en plus. Pour l'apprendre... je l'ai entendu dans ma famille mais j'ai refusé d'apprendre quand mon pére a voulu me l'enseigner. Puis, peu à peu je me suis poser la question du pourquoi (et du comment) j'en étais arrivé à avoir honte de la langue de mon père alors qu'une génération avant c'était la langue sociale évidente en Béarn. En parallele j'ai rencontré des locuteurs, dont pas mal de militants occitanistes, qui m'ont montré la langue sous un autre regard que celui de la vergonha, de la honte. Et là, comme pour les contes, le virus de la langue est entré et aujourd'hui j'aime parler, je me suis réapproprier cette langue, au point de la donner à mes deux fils. Je parle aujourd'hui en français avec mon père, mais il parle en occitan avec mes enfants. Joli non ?

Tu seras au "Camin'Art en Barétous". La devise est "Un pour tous et
tous barrés !" et le thème "Le Chemin" est ce que ça te parle ?
Tous barrés... oui et j'assume. Notre joli monde du Dieu pognon nous veut les plus fades et consommateurs possibles marchant à la queueleuleu vers la caisse enregistreuse... Je caricature un peu, mais pas tant que ça. Et bien c'est loupé. Il n'y a pas qu'une voie, des chemins il y en a plein. Et ça, c'est un fait, nous ne marchons pas tous sur le même chemin, mais nous marchons côte à côte, alors autant essayer de le faire en se croisant de temps en temps, on en sortira moins couillon, moins peureux des autres, et plus constructifs. L'idée de ce Camin'Art à expressions multiples me plait beaucoup parce que c'est un des chemins qui va dans ce sens.

Béret ou pas ?
Quand je suis dehors et qu'il fait chaud, je met un chapeau. Et donc je met un béret. J'ai plus d'affinité pour le béret de mon père et de mon grand-père que pour la casquette de Bush... C'est grave docteur ?

As tu pensé à ce qu'il va se passer sur le chemin de Camin'Art?
Non. L'idée me plait, les gens qui organisent me plaisent bien aussi, il n'y a donc aucune raison pour avoir une mauvaise surprise. Partant de ce principe là, je vais profiter de ce nouvel espace, de ces rencontres et on va le faire en marchant tranquillement ce chemin.

Serada publica sus la LGV

Sostien dab Euskal Herria Zuzenean !


Dans nos vertes années des 20 ans, nous avons été bénévoles avec quelques copains sur un festival du Pays Basque qui peu à peu s'est construit, et bien construit, tant au niveau de la programmation que de l'esprit global.
C'était EHZ, Euskal Herria Zuzenean.
Aujourd'hui je viens de recevoir l'info qui suit.
Merci de signer la pétition et de faire courir l'information.

Ce mardi 30 mars, une nouvelle opération policière s'est déroulée au Pays Basque.
Les domiciles de 8 jeunes ont été perquisitionnés, dont celui d'un des salariés de l'association Euskal Herria Zuzenean. Plus tard dans la matinée, les gendarmes se sont rendus dans les locaux d'EHZ à Hasparren pour confisquer tout le matériel informatique indispensable à l'organisation du festival et de différents évènements .

EHZ est une association engagée qui œuvre dans les domaines de l'évènementiel, de la sensibilisation et du développement local. Chaque année nous sommes des milliers de personnes, des centaines de bénévoles, et des dizaines de partenaires de sensibilités différentes à nous réunir et à croire en ce projet.

En signant cette motion:
• Nous affirmons ne pas croire au bien fondé de cette opération.
• Nous réaffirmons notre soutien à l'association EHZ.
• Nous souhaitons continuer à travailler à ses côtés.
• Nous exigeons la restitution du matériel.


mercredi 31 mars 2010

Pas de bébés à la consigne !


La logique libérale de rentabilité et d'attaques contre le service public nous agresse sur de nombreux terrains...
Une nouvelle agression; celle contre nos enfants dès la crèche ou la nounou.
Pour en savoir plus et participer, vous solidariser :

jeudi 11 mars 2010

Appel à solidarité avec David berger à Escot (Vath d'Aspa)

David CRICQ berger à ESCOT Vallée d’Aspe.

Suite à la tempête qui a détruit la bergerie de David, nous organisons deux journées de nettoyage du site.

Deux taches principales nous attendent : le ramassage des débris de laine de verre étalés sur un rayon de 500 m et le démontage de l’'ossature métallique du tunnel bergerie.

Si vous avez un peu de temps disponible, vous serez les bienvenus.

Les dates : samedi 13 et dimanche 14 mars de 13h à 17h

Le lieu : chez David à Escot ; prendre à Escot la route du col de Marie Blanque puis à 1,5 km juste avant une maison orange, garer votre voiture puis prendre à pied un chemin à gauche derrière la barrière en fer galvanisé ; monter sur 1 km.

Les moyens : prévoir des gants, et pour ceux qui aiment dévisser des boulons des clés de 8/13 et 17.

Merci de faire suivre le message.

Pour tous renseignements : Jean-Louis Campagne (Président) CIVAM Béarn
Contact : 06 84 61 34 70

mercredi 3 mars 2010

Solidaritat dab EHLG

Procès en appel contre EHLG : prise de parole de David Bordes en occitan puis en français from iban ehlg on Vimeo.



http://www.ehlgdoitvivre.org

En attendant le verdict du 6 mai prochain....
le harcèlement contre l'association EHLG continue
Alors que chacun attend le jugement de la Cour d’Appel de Pau (suite au procès du 18 février dernier), le Préfet des Pyrénées-Atlantiques continue ses attaques à l’encontre de Euskal Herriko Laborantza Ganbara, association défendant l'agriculture paysanne et durable en Pays Basque.

Cette fois, c’est la commune de Saint Pée Sur Nivelle qui est dans le collimateur pour avoir pris une délibération octroyant une subvention à Euskal Herriko Laborantza Ganbara.

Le 1er décembre 2009, le conseil municipal de Saint Pée Sur Nivelle décide d’allouer une subvention de 2.000€ à Euskal Herriko Laborantza Ganbara pour accompagner plusieurs actions de développement menées par l’association auprès des agriculteurs de cette commune.
Le Préfet des Pyrénées Atlantiques attaque en référé cette décision.

Il s’agit d’un nouvel épisode de harcèlement, inacceptable et insupportable, qui se rajoute à une longue liste de 5 ans (voir le Livre Noir du harcèlement contre EHLG : http://www.ehlgdoitvivre.org/?page_id=3070 ).
L’audience est fixée le 09 mars 2010 à 15h30 au Tribunal Administratif de Pau.

Une délégation de Euskal Herriko Laborantza Ganbara sera présente à cette audience.

lundi 1 mars 2010

Serada contes dab Alandar

Nueit apache, nuit apache, apatxe gaua !

patapoum tralatafla pif poum !
Le moral en berne ?
Voilà une potion magique !





Silence on vaccine !

Sortie du film "SILENCE ON VACCINE" !

IMPORTANT :
L'Office National du Film du Canada a permis la sortie du documentaire sous condition qu'aucune personne, aucun commerce, ne puisse acquérir le film pour la revente. De plus aucune
publicité ne sera faite pour faire connaître la sortie DVD.

La population ne sera donc pas informée de la sortie du documentaire.
Pour cette raison, merci de faire circuler l'info, que la sortie du documentaire ne reste pas sous
silence.

Vous pouvez le voir là :


lundi 8 février 2010

Recyclage des rebuts radioactifs dans des objets courants


MOBILISATION CONTRE l’AJOUT de SUBSTANCES RADIOACTIVES

dans les BIENS DE CONSOMMATION et les MATERIAUX DE CONSTRUCTION.

Le gouvernement UMP a décidé par décret le 14 mai 2009 le recyclage des métaux, plastiques et gravats issus du démantèlement d'installations nucléaires, de manière à s'en servir à la fabrication de ciment ou d'acier... Bref o pourra retrouver ces éléments radioactifs dans des objets de la vie courante.
Heureusement, le CRIIRAD a sorti l'affaire.
Pour en savoir plus et participer à la mobilisation :


jeudi 4 février 2010

EHLG doit vivre !

Jeudi 18 février 2010, procès d'EHLG et de son président à Pau, à partir de 13 h devant le tribunal de Pau.
Tout l'après-midi mobilisation et animations à la place du Foirail (marché Bio)

Pour découvrir l'affaire, en savoir plus, soutenir, le plus simple c'est d'aller directement là :

L'oiseau, la bouse et le renard....

Souvenir de quand j'étais petit et qu'il y avait encore des cowboys à la télé le mardi soir.

Mon nom est personne ennio morricone 1973 terrence hill
envoyé par lefauxcineaste. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.


Si vous n'avez pas trouvé la morale, elle est là :


Mon Nom Est Personne 06
envoyé par AitTatlane. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.

vendredi 29 janvier 2010

Pyrénées Trap 2010

Initiative des Accompagnateurs en Montagne des Pyrénées.
En Béarn, site de la Pierre Saint Martin.

Samedi 20 février
Raquettes, raclettes

Soirée Contes avec David BORDES
(je le connais bien, il est plutôt sympa !)

RDV 18 h à la Pierre.

Dimanche 21 février
Sorties raquettes à neige avec des Accompagnateurs en Montagne

Renseignements :
Didier CONSTANCE
05 59 28 55 89
06 73 25 19 62

http://www.passeurs-pyrenees.com

Pétition culture en danger


vendredi 15 janvier 2010

Contes en Tursan

La médiathèque Intercommunale du Tursan organise
Contes émoi
du 19 janvier au 10 février

Tous les mardis soirs, des contes pour adultes
Entrée gratuite, soirée suivie d'un petit buffet

Tous les mercredis après-midi, des contes pour enfants

Pour les adultes ...

Mardi 19 janvier à 19h30 : salle des fêtes de Castelnau-Tursan
David Bordes raconte
Contes d'aci et d'ivern / Contes d'ici et d'hiver
contes bilingues français/occitan (Collectif ça-i)

Mardi 26 janvier à 19h30 : salle des fêtes de Bats
Christel Montigny raconte
Les aventures de Gauvain, chevalier de la Table Ronde

Mardi 2 février à 19h30 : foyer de Miramont-Sensacq
Serge Mahourat raconte

Arremudis / Remous

contes bilingues occitan / français (Collectif ça-i)

Mardi 9 février à 19h30 : Médiathèque de Samadet

Carméla Listre raconte
Les fées

Nous vous proposons un voyage au travers de contes merveilleux. Nous sommes de ces maillons qui parsèment le chemin des mots, "lo vielh, vielh camin". Le long de ce chemin, les mots se lient entre eux et viennent nous raconter des histoires de montagnes, de hadas (fées), de broishas (sorcières), d'animaux, de chevaliers, d'hommes et de femmes. Le long de ces contes ancrés dans les Pyrénées ou dans le Moyen-âge, se mêlent le français et l'occitan du béarn (2 séances avec des conteurs bilingues). Les deux langues dansent ensemble, s'entremêlent mais jamais ne s'emmêlent.

Jo que s'èi un conte ...

David, Christel, Serge et Carméla

Et pour les enfants ...


Mercredi 20 janvier
de 16h à 18h : médiathèque de Samadet
Conte "Le lac des lutins" + atelier pour les enfants de 6 à 10 ans
(fabrication de crayons lutins)

Mercredi 27 janvier
de 16h à 17h : médiathèque de Samadet
La ronde des albums : "Brrrr le froid !" (enfants de 3 à 5 ans), suivi d'un petit goûter

Mercredi 3 février de 16h à 18h : médiathèque de Samadet

Conte en image "Ogres et Sorcières" + atelier pour les enfants de 8 à 12 ans
(fabrication d'un petit théâtre d'ombre)

Mercredi 10 février
de 16 à 17 h : médiathèque de Samadet
La Ronde des albums "Les animaux" (enfants de 3 à 5 ans), suivi d'un petit goûter

Les séances du mercredi sont gratuites et sur inscription à la médiathèque de Samadet au 05 58 79 65 50


Informations : Communauté de Communes du Tursan
05 58 44 50 01
www.tursan.org

vendredi 8 janvier 2010

Solidaritat Jean Yves Torre

Aciu un texte deu Jean Yves Torre. Qu'avevi hicat aciu l'aperet tau's sostiener eth e la soa familha.
Solidaritat... un plan beroi mot.


http://solidaritejeanyves.blogspot.com/

Suite à l'incendie de ma maison du 12 octobre sur la commune de Vico, qui a fait que 30 ans de vie, de mémoire sont devenus tas de cendres, je voudrais remercier de tout mon coeur cet élan de solidarité qui m'est venu en aide. Au début vous vous pincez, car vous êtes vivant. Ensuite c'est toute une mémoire qui revient et qui vous fait venir des larmes, cet élan de solidarité a fait que ces larmes se sont transformées en gouttes d'espoir, et qui peut-être une reconstruction verra le jour.Merci au collectif d'amis et d'amies, d'ici et d'ailleurs, qui ont fait un lien avec cette solidarité. Solidarité, un mot fort qui a un sens, dans un monde individualiste.
J'ai entendu souvent que je récoltais ce que j'avais semé, alors je réponds que l'on va continuer ensemble à semer des graines de révoltes pour en faire des jardins de conscience. Cet élan de solidarité, je le dédie à vous tous et à tous les Sans : sans papiers
sans domicile fixe
et les sans terres
En ce qui concerne la plainte et l'enquête, j'ai entendu dire que tout était fait pour étouffer l'affaire.
Je compte rester sur ma position.
Je finirai par cette phrase : quand quelque chose nous indigne il faut résister et désobéir.
Jean-Yves

jeudi 7 janvier 2010

Lhasa de Sela


1er de genèr de 2010... Lhasa de Sela que s'ei morta de un cancer...

1er janvier 2010... Lhasa de Sela est morte d'un cancer...


mercredi 6 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

dimanche 3 janvier 2010

Egunkaria libre !


Lo que me contó abuelito...


Les AMIS de L’AFAB vous proposent :

"Lo que me contó abuelito"

Un film d’Agnès Lanusse et Dominique Gautier


Dans les mémoires de leurs descendants que reste-t-il de l‘histoire des émigrés ?”

C’est la question qu’Agnès Lanusse se pose depuis une vingtaine d’années à travers une de nos histoires d’émigration: celle des béarnais partis au XIXème siècle dans les pays du Rio de la Plata.

L’association “Les Amis de l’AFAB” dont elle est la présidente l’a suivie sur son projet et grâce à de gros investissements a pu en assurer la coproduction avec la CUMAMOVI et le CREAV.

Avec Dominique Gautier, ils ont réalisé un film “Lo que me contó abuelito” qui, à travers plusieurs portraits, témoigne des nombreuses traces de la douleur et des rêves du partir transmises à travers les générations. Ils racontent aussi comment ils ont fait leur Amérique: les raisons de leur départ, les conditions du voyage, l’accueil, leur intégration et leur rôle dans le développement du pays.

Une meilleure compréhension de nos histoires d’émigration, peut nous aider à mieux comprendre les histoires de migrations.

Les “Amis de l’AFAB” vous proposent la première en Béarn

le Jeudi 4 février à 20 h au cinéma Le Méliés à Pau

Information à diffuser sans modération merci

Nous vous espérons nombreux !! merci


En savoir plus l'AFAB : http://www.amis-afab.com/

mercredi 30 décembre 2009

Journée de la raquette à neige 2010

Journée de la découverte de la raquette à neige

10 janvier 2010

Anéou

Accueil : col du Pourtalet à partir de 9 h 30

- Découverte de la raquette à neige en circuit accompagné. Animation : Accompagnateurs en montagne, Cadres bénévoles FFME et FFRP
- Milieu naturel et environnement : atelier animé par le Parc National des Pyrénées
- Sécurité et secours en montagne hivernale : atelier animé par le Groupe de Secours en Montagne (Sapeurs pompiers)

Partenaire de la Journée : commune de Laruns


Navettes au départ de Laruns :

- 1 bus 19 places départ 9h devant l'office de tourisme de Laruns qui redescend à vide
- 1 bus 19 places départ 12h devant l'office de tourisme de Laruns qui peut redescendre avec des participants (retour 14h à Laruns)
- 1 bus 31 places qui monte à vide et arrive pour 16h à Anéou/Pont de Camps, retour à 17h à Laruns

Participation de 5€ demandée (navettes et/ou location raquettes), gratuit pour ceux qui se rendent par leurs propres moyens sur le site avec leur matériel, et pour les - de 12 ans.



lundi 21 décembre 2009

"Galettes d'Or" de la Calandreta deu Lis


La Calandreta de Lys prépare 200 galettes des Rois pour l'Epiphanie (couronnes briochées) dans lesquelles sont cachées 2 Louis d'Or !

Vous pouvez dès à présent les commander au prix de 10 € par retour de mail ou par téléphone au 05 59 05 68 91 et 05 59 71 11 90

Elles seront distribuées le samedi 2 janvier de 10h à 12h sur les marchés d'Arudy et de Nay, et le dimanche 3 janvier de 10h à 12h dans le préau de l'école de Lys.
Nous pouvons aussi vous les faire passer par d'autres biais sur simple demande.

Date limite des commandes : le 28 janvier.

A diffuser autour de vous aux parents d'élèves et amis de vos calandretas !

Un Gran Mercès a tos !!
e bonas hestas !

Carnaval Biarnés 2010 !!

Carnaval Biarnés 2010 !
Tota las informacions aciu :
http://www.carnavalbiarnes.com/


samedi 19 décembre 2009

Un numéro vert pour connaître l'état des routes en Pyrénées-Atlantiques

Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques a mis en place le n° vert 0 800 064 075 afin de vous informer des conditions de circulation sur les routes du département.

Ce service gratuit est disponible tous les jours 24h/24, les week-ends et jours fériés compris, jusqu'en avril.

Il permet de s'informer sur les conditions d'accès aux stations de ski, aux cols et de manière générale sur l'ensemble des routes départementales.

Un service à la loupe

Le Centre d'Ingénierie et de Gestion du Trafic, service du Conseil général, est chargé d'assurer le suivi permanent des conditions climatiques afin d'alerter au plus tôt les équipes en charge de l'entretien et de l'exploitation des voies de circulation.

Les équipes du CIGT centralisent également toutes les informations sur l'état des routes en provenance des centres de déneigement et des Agences techniques.

Ces informations, une fois transmises au Conseil général sont publiées et consultables sur le n° vert chaque jour dès 7h. A partir de 9h, un bulletin plus complet est rendu disponible.

Pour les veilles de week-ends et jours fériés, un bulletin complet est communiqué l'après-midi à 15h.

lundi 14 décembre 2009

Copenhague et nucléaire


ACTION SYMBOLIQUE "DON'T NUKE THE CLIMATE"

A COPENHAGUE SUR LA PETITE SIRENE

Le nucléaire masque les vraies solutions à la crise climatique


Copenhague, le 10 décembre 2009 – Le Réseau « Sortir du nucléaire » et ses partenaires internationaux (italien, russe, américain, allemand, danois, hollandais…) [1] de la campagne « Don’t Nuke the Climate ! » ont mené une action symbolique ce midi pour dénoncer la tentative du nucléaire d’utiliser la crise climatique pour assurer sa survie. Les représentants des associations ont « masqué » la Petite Sirène, monument national danois, pour dénoncer le danger de cette industrie, mais aussi pour rappeler qu’en réalité le nucléaire entrave la lutte contre le changement climatique en masquant les vraies solutions. Recourir à l’atome dans cette lutte serait donc parfaitement contreproductif en plus d’être dangereux.

Lors du Sommet de Copenhague, les décideurs ont non seulement le devoir de parvenir à un accord ambitieux sur le climat, mais aussi de refuser les « fausses bonnes solutions ». Or, lors de la session de négociations à Bangkok au mois d’octobre 2009, le nucléaire, pourtant exclu à juste titre des mécanismes du Protocole de Kyoto, a refait surface.

De nombreux pays, dont la France, souhaitent en effet que cette source d’énergie puisse être reconnue à Copenhague comme une solution au changement climatique. Si le prochain accord climatique accorde une place au nucléaire, certains Etats pourraient « s'acquitter » de leurs objectifs de réduction d'émission en vendant des réacteurs aux pays en développement ; ils éviteraient ainsi la remise en question de leurs modes de production et de consommation, pourtant à l'origine du problème climatique. Par ailleurs, si le nucléaire devenait éligible aux financements par ce biais, l’industrie nucléaire trouverait ainsi une source majeure de subventions publiques.

L’action de ce matin, quelques jours après le déploiement d’une grande banderole à 100 m du lieu du Sommet sur le climat, s’inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne internationale « Don’t Nuke the Climate ! » coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire ». Cette campagne rassemble aujourd’hui plus de 350 organisations dans 45 pays, qui refusent le nucléaire comme « solution » au changement climatique.

Le nucléaire est trop dangereux (déchets, accidents, prolifération…), trop lent face à l'urgence climatique (10 ans pour construire un réacteur), trop coûteux et inapproprié pour le développement du Sud. Si cette technologie était incluse dans le nouvel accord climatique, elle priverait de financement les vraies solutions que sont notamment l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Recourir au nucléaire, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.

Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t Nuke the Climate ! », traduite en dix langues. Déjà 50 000 personnes ont signé l’appel.

Chambre d'hôte à Pau


Ua adreça de las bonas si passatz deu costat de Pau.
Une bonne adresse si vous venez à Pau

http://pagesperso-orange.fr/chambre-d-hote-pau/index.html